Catherine Fournier a donné une entrevue émouvante lors de son passage à Tout le monde en parle
Catherine Fournier a livré un témoignage poignant lors de sa participation à l'émission animée par Guy A. Lepage, Tout le monde en parle, en révélant qu'elle était la victime d'Harold LeBel et en parlant de la levée de l'ordonnance de non-publication.
Elle a avoué avoir tenté maintes fois d'oublier les événements, mais elle s'est vite rendu compte que c'était impossible.
Elle a aussi exprimé son malaise à l'idée d'encourager les victimes à dénoncer leurs agresseurs, alors qu'elle n'avait pas encore fait cette démarche elle-même:
« Je pense qu'il n'y a pas une réaction typique lorsqu'on vit une agression sexuelle. D'ailleurs, moi je n'aurais pas pensé réagir de cette façon- là. Je me suis même beaucoup jugée au départ, comme je pense que beaucoup de victimes peuvent se juger. Je pense aussi que dans un contexte où on connaît la personne, ce qui est différent c'est tout l'effet de surprise et d'incompréhension parce que, comme je le mentionne dans le documentaire, ce n'est pas la personne qu'on connaît.
On est face à un espèce d'inconnu et on se demande où ça peut aller (...) pour moi à ce moment-là, je me dis coudonc, il y a un mal entendu. Par la suite, quand il a commencé à être très insistant, je lui ai clairement exprimé mon refus, mais, là, c'est une autre personne que je ne connais pas. Pourtant, cette personne- là je la côtoie depuis deux ans donc je ne sais pas comment réagir. Est-ce qu'il va être encore plus agressif si tu fais quelque chose ? Donc c'est toutes sortes de sentiments qui sont entremêlés, pis je pense que je me sentais même mal d'avoir refusé ses avances, car j'avais peur qu'il m'en veuille. »
Elle a affirmé que la journée où l'ordonnance de non- publication a été levée avait été la plus difficile de sa vie, malgré le soutien constant de son équipe, tout au long de cette épreuve.
Lors de l'entrevue, l'ancien député, Stéphane Bédard, avait franchi la ligne de l'ordonnance de non- publication en mentionnant publiquement son nom, alors qu'il était toujours en fonction:
« J'ai constaté que le DPCP ne fait pas appliquer la loi et donc moi je compte faire respecter mes droits. C'est pour cette raison que je me suis tournée vers un avocat au civil qui a signifié une mise en demeure à monsieur Bédard. Je dois dire qu'il a été très proactif dans sa réponse, il m'a transmis une lettre d'excuse et sincère. Ce matin même, on est parvenu à une entente et monsieur Bédard a accepté de faire don de 10 000 $ au regroupement québécois des CALAC (Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel). »
Pour voir l'entrevue complète, c'est juste ICI.
Source: Monde de Stars
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