D'ailleurs, plusieurs d'entre elles se demandent comment elles vont faire pour payer leur épicerie.
Une militante du Comité autonome du travail du sexe (CATS), qui travaille dans un salon de massage, dénonce qu'en raison de la criminalisation de leur métier, les travailleuses du sexe n'ont pas accès à l'aide gouvernementale :
« On est consciente de l'ampleur de la crise, mais en fin de compte, on a encore un loyer à payer! »
Une autre militante dénonce quant à elle la répression policière :
« Des mesures comme le couvre-feu, ça accentue la répression policière à notre égard, surtout pour celles qui travaillent à l'extérieur. Il y a aussi des travailleuses qui vont avoir peur de fuir des situations de violence si elles sont avec un client après le couvre-feu! »
C'est une situation préoccupante pour ces femmes et une autre militante du CATS, afin de préserver leur santé et leur sécurité, revendique la décriminalisation immédiate et complète de leur travail :
« La décriminalisation nous permettrait d'avoir accès aux droits du travail. Ça ferait en sorte que nos milieux de travail reçoivent des recommandations de la part de la santé publique comme dans les autres industries et qu'on puisse dénoncer nos employeur.euses quand ils ne s'y plient pas, comme c'est le cas en Nouvelle-Zélande où le travail du sexe est décriminalisé! »
Que penses-tu des revendications des travailleuses du sexe? Leur travail devrait-il être décriminalisé?
Crédit : The World News