En manque d'argent, une dame de 65 ans doit cesser ses traitements de chimio
PUBLICATION
P. Villeneuve
11 août 2022 (22h04)
Atteinte d'un cancer, une dame de 65 ans, du nom de Marilyn Ann Mannette, a dû abandonner ses traitements de chimiothérapie.
À court d'argent, sa pension de Sécurité de la vieillesse ne suffit plus à couvrir toutes ses dépenses mensuelles.
Ce mardi matin, lorsque Marilyn s'est présentée pour son rendez-vous en oncologie à l'hôpital de Moncton, elle n'avait que 1,67 $ dans son compte en banque.
Alors, même s'il lui reste encore 18 semaines de traitement de chimio, la dame a dû les abandonner afin d'aller travailler comme cuisinière dans un foyer de soins.
Elle a expliqué :
« Je dois retourner au travail. Et pour reprendre le travail, je ne dois plus avoir de chimio dans mon organisme. Parce que c'est toujours là Je vais aux toilettes dix fois par jour. »
« Je reçois 1033 $ par mois et mon loyer est de 1095 . Chaque mois, je dois vendre quelque chose pour compenser la différence. [...] Tout ce que je possède est en vente sur Marketplace afin de me permettre de payer mon prochain mois de loyer. »
Démarches
Plusieurs démarches ont été tenté par Marilyn Ann Mannette auprès des députés et ministres de sa région. Malheureusement pour elle, ça n'a rien donné.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higghs, est également resté silencieux.
Mme Mannette a lancé :
« Ils ont un rôle à jouer. C'est notre gouvernement. Pourquoi n'ai-je pas de réponse? J'ai contacté le ministère du Développement social, j'ai contacté tous les députés, j'ai fait une demande d'aide sociale, et tout ce qu'on me répond, c'est non. [...] Je suis en colère. Très en colère contre le gouvernement. Je ne considère plus M. Higgs comme étant honorable, car il est loin de l'être. Je pense que le système m'a laissée tomber. »
Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, le porte-parole du ministère, Robert Duguay, a déclaré :
« Les personnes qui se retrouvent sur la liste d'attente de Logement NB seront considérées pour les subventions aux logements publics ou pour un logement dans le marché privé avec un supplément au loyer. Chaque cas est évalué et priorisé en fonction de leur situation et de leurs besoins. »
Source : Radio-Canada
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