Les Olivier : Au tour de Mariana Mazza de critiquer le gala
PUBLICATION
P. Villeneuve
22 mars 2022 (17h55)
Les critiques fusent de toutes parts depuis la présentation du 23e Gala Les Olivier dimanche dernier.
En entrevue avec Patrick Lagacé et Catherine Beauchamp à l'émission Le Québec maintenant sur les ondes du 98,5 FM, Mariana Mazza, qui a remporté l'Olivier de l'année, a critiqué le gala.
D'abord, l'humoriste a expliqué les raisons de son absence :
« Un, j'étais fatiguée, deux, j'étais prise par surprise, trois, j'avais bu un petit peu de vin, aussi. À moment donné, je n'étais pas à jeun en train d'écouter le Gala des Olivier ! Je pense que j'ai été prise de court et j'ai vraiment été très touchée. Vraiment. Et j'avais le goût de montrer la vraie émotion. Je n'avais pas le goût de bullshiter. »
Mariana ne se doutait pas une seconde qu'elle allait gagner :
« Ce n'est pas le public qui vote, c'est l'industrie. Je ne suis pas la préférée. Je le sais. Je dérange. J'ai une grande gueule. Je suis gossante. Je ne suis pas la cousine à qui tu veux faire du sucre à la crème. »
Interrogée sur ce qu'elle avait pensé du gala, Mariana a dénoncé la censure :
« C'est difficile de faire un bon gala parce qu'il y a trop de décisions à prendre. L'humour, c'est la liberté qu'on a. Il n'y a personne qui nous dit : « tu as le droit de dire ça, tu n'as pas le droit de dire ça. Là, il y a des publicités Il faut que les publicitaires soient d'accord avec ça. Il faut que les avocats soient d'accord avec ça. Il y a tellement d'entraves aux gags Et en plus, on est un mauvais public les humoristes. On aime quand c'est méchant. »
« Moi, ça fait longtemps que je propose que l'on change la formule. Il faut changer la formule et ceux qui prennent les décisions, malheureusement, ils sont des fois un peu dépassés dans leur façon de voir les galas. Ça devrait être un anti-gala depuis le début. Il faut absolument impliquer le public. Ce sont eux qui nous font vivre. Ce sont eux qui paient notre loyer ».
Elle a conclu en disant :
« Allez demander aux décideurs de Radio-Canada, au diffuseur, aux gens de l'APIH (Association des professionnels de l'industrie de l'humour. Ce sont eux qui décident s'il y a des gags qui passent ou qui ne passent pas. On ne peut pas dire tout ce qu'on veut. On ne peut pas sacrer. On ne peut pas se laisser aller comme on veut parce que la télé est régie. »
« On devrait revenir à l'essentiel. Faire ça dans un bar, habillés en jeans et en t-shirts, on boit de la bière, on est avec du monde qu'on aime et on niaise : ça devrait être la pire entrevue de l'année, le pire commentaire dans une revue, la pire vidéo qui a été faite »
Source : Monde de Stars
Précédemment sur RosePingouin