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Une éducatrice en garderie reconnue coupable d'avoir violenté quatre enfants d'environ deux ans

PUBLICATION
P. Villeneuve
3 mai 2022  (18h13)
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Aujourd'hui, au palais de justice de Montréal, une éducatrice en garderie de 31 ans, Nassira El Hmaini, a plaidé coupable à cinq chefs d'accusation de voies de fait.

Elle a admis avoir violenté quatre bambins, d'environ deux ans, durant les mois de novembre et décembre 2020. Ses gestes violents seraient probablement restés secrets si une collègue ne l'avait pas filmée à son insu.

Nassira El Hmaini travaillait depuis 2015 comme éducatrice à la garderie KIDZ située sur la rue Guizot, dans le quartier Villeray, à Montréal.

Gestes violents

Le 27 novembre 2020, une collègue a surpris Nassira en train de gifler un enfant de deux ans sur la joue en disant « Non, non ». Quelques jours après, Nassira El Hmaini a dit à un enfant de bouger sa tête pendant la sieste de façon agressive.

Le résumé des faits lu par la procureure relate :

« Elle la place de façon agressive, la gifle au visage et lui dit «de se coucher là». [La victime] pleure suite à la gifle reçue au visage. »

Au début du mois de décembre 2020, une éducatrice a filmé des images où l'on voit une fillette, couchée sur le sol, en train de pleurer. Nassira est assise à ses côtés et la tire par les cheveux en disant « là, tu te tais », avant de déposer l'enfant sur une couverture.

Quelques jours après, Nassira El Hmaini récidive. Cette fois, elle est prise en flagrant délit en train de donner deux tapes sur la tête à un enfant. Par la suite, elle le soulève par le bras et la jambe avant de le lancer par terre.

Congédiement et arrestation

Au lendemain du dernier événement relaté, le 8 décembre 2020, Nassira El Hmaini a été congédiée. Comme elle habitait dans le même quartier que les enfants violentés, elle a imploré la responsable de la garderie de ne rien dire aux parents.

À la mi-décembre, Nassira El Hmaini a été arrêtée et elle a indiqué aux policiers qu'elle voulait porter plainte contre les éducatrices.

La procureure de la Couronne, Me Gabrielle Delisle, a l'intention de demander une peine de détention. Du côté de la défense, on devrait réclamer une peine clémente au juge Alexandre St-Onge comme une absolution.

Le juge St-Onge a exigé la confection d'un rapport présentenciel. Les observations sur la peine sont prévues en septembre prochain.

Source : Lapresse.ca

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