Selon Grafenberg, cette zone érogène se situe à environ 4 centimètres de l'entrée du vagin, sur sa paroi antérieure. Cependant, comme les femmes sont toutes uniques, il est difficile d'en définir une localisation exacte. On l'estime à mi-chemin entre l'ouverture et le fond de l'organe génital féminin.
Comment le trouver ?
Pour trouver le point G, en se mettant sur le dos, il est possible d'utiliser un spéculum en plastique, un miroir sur pied ou encore une source de lumière. Toutefois, le plus simple est de le sentir grâce au toucher.
Il s'agit de repérer une zone bombée et plus rugueuse sur la paroi vaginale. À noter que parfois, il peut n'être perceptible que lorsqu'il se gonfle d'excitation.
Comment le stimuler ?
Tout d'abord, il est conseillé aux femmes de trouver seules leur point G grâce à la masturbation. En exerçant une pression douce, proche d'un massage, les femmes peuvent atteindre des moments de plaisir.
Le médecin-sexologue Gérard Leleu confirme dans son ouvrage « Traité des orgasmes » qu'une femme qui sait déclencher son orgasme avec le point G a plus de chance de le faire éclater avec son partenaire.
Les positions sexuelles à adopter avec son partenaire pour exploiter au maximum le point G sont la levrette, l'andromaque et la variante « jambes en l'air » de la position du missionnaire.
Complètement se lâcher
Sous l'effet de cette stimulation, plusieurs femmes ressentent comme une envie d'uriner et ont beaucoup de difficulté à se lâcher. La cause ? Quand le point G se gonfle, il appuie sur l'urètre, donnant cette « fausse impression ». Il est toujours conseillé d'aller aux toilettes avant toute relation sexuelle.
Les hommes disposent eux aussi de leur propre point G qui est extrêmement sensible. Il se nomme le point P (pour prostate).
Source : Gentside