Sur les 1957 hommes interrogés par l'étude, 71% ont reconnu avoir eu ce problème au cours des 12 derniers mois.
Un problème répandu
Ce problème peut avoir de sérieuses répercussions sur la vie de couple. L'étude révèle que 29% des femmes qui ont eu une relation avec un éjaculateur précoce ont mis fin à la relation pour cette raison. Chez les hommes, 15% affirment avoir perdu une partenaire pour cette même raison.
Également, 63% des hommes se disent préoccupés par leur incapacité à tenir jusqu'à ce que leur partenaire atteigne l'orgasme. Pourtant, à peine un tiers des hommes ont déjà parlé de leurs problèmes à leur partenaire (36%) et seulement 16% ont consulté un médecin.
Les solutions pour éviter l'éjaculation précoce
On retrouve notamment la "masturbation préventive" (aussi appelée "Safety Wank" chez les anglo-saxons), qui consiste à se masturber avant l'acte "pour faire baisser leur niveau de tension ou d'excitation sexuelle". Près de la moitié des sondés (45%) la pratique.
Autre méthode efficace, le "stop-start". Il s'agit constamment d'arrêter les va-et-vient lorsque l'éjaculation se rapproche dangereusement. Une technique adoptée par 66% des hommes.
On retrouve également le ralentissement des va-et-vient et le fait de penser à quelque chose qui fait retomber l'excitation (52%).
Enfin, il y a 11% des hommes qui ont eu recours à des solutions médicamenteuses ou à un produit retardateur. C'est environ la même proportion d'hommes (10%) qui ont eu recours à des narcotiques (cannabis, cocaïne...).
Source : Gentside