Gildor Roy a reçu des menaces et fait appel aux policiers en raison d'un rôle qu'il a joué

PUBLICATION

Eve Demers
9 octobre 2024 (16h07)

Lors de son passage à l'émission, « Ça finit bien la semaine », Gildor Roy a évoqué une histoire qui a suscité de vives réactions, concernant les menaces qu'il a reçues après avoir joué un rôle dans un film.

Comme le rapporte HollywoodPQ, c'est dans le segment de l'émission intitulé « Détecteur de mensonge » que l'acteur a raconté ce qui s'est passé.

Il a d'abord précisé que cette histoire remonte à 1992, alors qu'il jouait dans le film « Requiem pour un beau sans-coeur », un drame policier.

L'un des co-animateurs de l'émission, Jean-Michel Anctil, a demandé à Gildor Roy d'expliquer plus précisément pourquoi il avait dû faire appel aux forces de l'ordre, après avoir interprété ce rôle.

L'acteur a alors expliqué que dans le film, une des scènes était inspirée de l'incendie du club Gargantua à Montréal, et que c'est cela qui avait déclenché les menaces à son égard.

Rappelons que l'incendie du Gargantua, survenu le 21 janvier 1975, avait été provoqué par le criminel Richard Blass, avec l'aide d'un complice.

Sous la menace d'une arme, Blass avait enfermé 13 personnes dans le sous-sol de l'établissement, bloqué les portes pour les empêcher de fuir, et mis le feu au Gargantua.

Voici ce que Gildor Roy a raconté à l'émission :

« Le personnage que je jouais dans Requiem pour un beau sans coeur on a recréé un peu l'incendie du Gargantua. Pour les plus jeunes d'entre vous, c'était un club à Montréal, puis le méchant monsieur il avait barré les portes et avait mis le feu. Puis, il y avait plusieurs personnes qui étaient décédées et des membres de la famille d'une de ces victimes-là m'avaient fait des menaces. Puis, la menace, je vais le dire là: Aimerais-tu cela qu'on te regarde brûler, toi? () Et j'ai appris que le soir de la première du film que j'avais été sous protection policière, mais je ne m'en suis pas rendu compte! »

Il a ensuite poursuivi en disant avoir eu peur pour sa vie pendant deux semaines après la première, au point de ne plus oser sortir de chez lui:

« J'ai shaké pendant deux semaines après. Je ne sortais plus de chez nous. »

Il a d'ailleurs pris le temps de s'excuser si cette scène du film avait pu heurter certaines personnes, en rappelant que ce film est une oeuvre de fiction seulement, rapporte HollywoodPQ.