Jonathan Roberge fait de bouleversantes confidences sur la santé de son fils, atteint du cancer
Jonathan Roberge, humoriste bien connu au Québec, a récemment offert une mise à jour poignante sur l'état de santé de son fils Xavier, âgé de 15 ans, lors d'une entrevue accordée au magazine 7 Jours.
Le jeune garçon, qui lutte courageusement contre un cancer du cerveau depuis plusieurs années, a subi une nouvelle opération en juillet dernier, mais reste en pleine forme, poursuivant sa vie d'adolescent entre l'école et le hockey.
Xavier fait preuve d'une résilience inspirante, malgré les multiples récidives de sa maladie :
« Mon fils Xavier est rendu à cinq cancers en cinq ans. En fait, un cancer et quatre récidives. Il s'est fait réopérer en juillet, mais là, il est en pleine forme. Il va à l'école, il a recommencé à jouer au hockey. C'est ça, sa vie. Tu as une tumeur? On t'opère, on te donne des traitements de radiothérapie. En ce moment, il a des traitements de chimio préventive. Mais, bonne nouvelle, en juillet, on a constaté qu'il n'y avait pas de métastases.
Mais on a arrêté de dire qu'il est en train de guérir. Xavier a un cancer, et il l'affronte tous les jours de sa vie. C'est comme ça qu'on aborde la situation. Et la médecine progresse tellement vite... Je trouve que cette maladie est moins fatidique qu'il y a quelques années. J'ai des amis qui vivent avec un cancer depuis 8, 9, 10 ans. »
Jonathan a rajouté :
« Il est très positif. C'est sûr que parfois, il trouve ça difficile. Il est tanné et il a peur. Je dirais que les deux ou trois premières années ont été difficiles. En plus, tout ça est survenu pendant la pandémie. Je ne souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. Mais aujourd'hui, Xavier vit sa vie comme n'importe quel adolescent. Il est gossant comme n'importe quel adolescent.
On en discute avec lui quand il a le goût. Sinon, il est suivi régulièrement à Sainte-Justine. C'est sûr que j'aimerais que sa vie soit autre. Mais nous, l'entourage, la famille, les amis, on a tous accepté la situation depuis deux ans, je dirais. On a accepté de vivre avec ça.
C'est ça, notre vie. J'ai pu recommencer à travailler normalement au bout de trois ans, puisque lorsqu'il se fait opérer, j'arrête de travailler pour être à son chevet. Cette fois-ci, j'ai arrêté un mois et demi. C'est mon travail de papa. »
Nous souhaitons le meilleur à la petite famille.
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