Sandra Plourde est en deuil

PUBLICATION

Laurence Perron
30 janvier 2025 (9h32)

Derrière cette réussite, Sandra Plourde a traversé une épreuve bouleversante: la perte tragique de sa mère.

La vie de Sandra Plourde a pris un tournant majeur depuis sa victoire à MasterChef Québec. Son balado Complètement foodie et sa gamme de produits Sandra foodie connaissent un bel essor.

Alors qu'elle célébrait son 35e anniversaire, un drame impensable s'est produit le lendemain. Sa mère a choisi de s'enlever la vie, un événement brutal et inattendu.

Malgré un passé marqué par des périodes de détresse psychologique, elle semblait aller mieux ces derniers mois. Sobriété retrouvée, apparence sereine. Rien ne laissait présager une telle issue:

« Le 7 avril, je célébrais mon 35e anniversaire de naissance et le 8 avril, ma mère s'enlevait la vie, la journée de l'éclipse solaire. J'accepte d'en parler aujourd'hui, en espérant que mon histoire puisse aider des gens », a-t-elle confier lors d'une entrevue avec le 7 Jours.

Sandra, elle, baignait alors dans le bonheur de ses récentes réussites, ignorant que, dans l'ombre, sa mère souffrait en silence.

Le choc a été immense. Ne pas comprendre, ne pas avoir de réponses, se heurter à l'inexplicable. C'est ce qui pèse le plus lourd sur ses épaules. Ce vide, elle apprend à le gérer jour après jour, entre vagues de tristesse et moments où la mémoire de sa mère l'accompagne.

Les Fêtes ont été particulièrement éprouvantes, surtout Noël, une période chère à sa mère qui s'assurait que chacun y trouve du bonheur. Avec l'approche de la date fatidique en avril, Sandra anticipe déjà l'émotion qui l'envahira, cherchant une façon d'honorer ce souvenir sans sombrer:

« [...] Je ne vous cacherai pas qu'il y a des jours plus sombres que d'autres. Par exemple, à Noël, j'ai trouvé ça extrêmement difficile, car c'était sa fête préférée. Elle se donnait beaucoup, car elle voulait absolument que tout le monde passe un beau temps des fêtes. Je dois avouer que je redoute aussi le 8 avril prochain, la date où elle a mis fin à ses jours [...] », a-t-elle dit les yeux pleins d'eaux.

Pour surmonter cette épreuve, elle se raccroche à l'amour de ses proches, au soutien du public et à ses nombreux projets.

Loin de fuir sa peine, elle l'accueille avec bienveillance, consciente que le deuil est un chemin sinueux.

Elle a aussi compris l'importance de savourer les petites joies du quotidien, ces instants de bonheur fugaces, mais précieux:

« �[...] Si le décès de ma maman m'a appris quelque chose, c'est qu'il faut profiter au maximum de chaque petit moment de joie qui passe dans une journée. Ça n'a pas besoin d'être aussi intense que de remporter MasterChef [...] Cuisiner avec ma fille, confirmer un invité à mon balado, voir mes produits en vente dans une épicerie fine... tout ça me rend heureuse. »

Autant de moments qui lui rappellent que la vie continue, malgré tout.

À ceux qui vivent un deuil brutal, elle conseille de ne pas réprimer leurs émotions. Pleurer, crier, s'accorder du temps. Chacun trouve son propre rythme.

Au début, la colère et l'incompréhension dominaient. Aujourd'hui, la nostalgie prend le dessus. Le deuil ne disparaît pas, mais il évolue. Et si le temps n'efface pas la douleur, il aide, peu à peu, à l'apprivoiser.

Si vous ou un proche avez des idées noires,
appeler le Centre de prévention du suicide:

Par téléphone: 1 866 APPELLE (277-3553)
Par texto: 535353
Par Clavardage, ou obtenir
des informations et outils:
www.suicide.ca

Source: 7 Jours

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