La fédération a réglé en douce une poursuite intentée par une femme qui allègue avoir été violée par huit joueurs de l'Équipe nationale junior de 2018.
Cette femme réclamait plus de 3,5 millions en dommages-intérêts à Hockey Canada, à la Ligue canadienne de hockey et aux joueurs. Les détails du règlement à l'amiable n'ont pas été dévoilés.
De plus, nous avons appris qu'Hockey Canada maintenait un fonds d'urgence pour les « risques non assurables », comme les cas d'agressions sexuelles, à même les frais d'inscriptions perçus partout au pays.
Par communiqué, l'organisation a indiqué cette semaine que ce fonds ne servira plus à régler ce genre de cas.
Une autre histoire d'horreur
Nous apprenons aujourd'hui qu'une autre histoire d'horreur, une autre agression sexuelle de groupe, serait survenue avec des membres de l'Équipe nationale junior de 2002-2003.
C'est le journaliste de TSN, Rick Westhead, qui a fait état de « troublantes révélations » à Hockey Canada.
Un membre de la fédération a indiqué :
Hockey Canada, qui a avisé Sport Canada, a retenu les services d'un enquêteur indépendant :
Hockey Canada semble enfin vouloir mettre fin à la culture du silence qui sévit au hockey :
Voici les joueurs qui ont fait partie de l'édition 2002-2003 :
Brendan Bell, Pierre-Marc Bouchard, Gregory Campbell, Carlo Colaiacovo, Steve Eminger, Marc-André Fleury, Boyd Gordon, Brooks Laich, David LeNeveu, Joffrey Lupul, Jay McClement, Nathan Paetsch, Daniel Paille, Pierre-Alexandre Parenteau, Alexandre Rouleau, Derek Roy, Matt Stajan, Jordin Tootoo, Scottie Upshall, Kyle Wellwood, Ian White et Jeff Woywitka.
Source : La Presse
SONDAGE | ||
Êtes-vous découragés par la culture du silence pour les cas d'agressions sexuelles au hockey? | ||
Tellement! | 53 | 30.5 % |
Il faut que ça change | 34 | 19.5 % |
Les joueurs doivent subir des conséquences | 52 | 29.9 % |
La carrière des joueurs est plus importante | 35 | 20.1 % |
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