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La variole du singe inquiète au Canada avec 13 cas possibles à Montréal

PUBLICATION
P. Villeneuve
19 mai 2022  (10h49)
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En effet, la variole du singe ou « Monkeypox » est un virus rare qui a fait son chemin jusqu'aux États-Unis avec un cas confirmé au Massachusetts.

Comme cet homme a voyagé au Canada, 13 personnes possiblement infectées ont été vus dans des cliniques.

D'ailleurs, le Dr Réjean Thomas, de la clinique L'Actuel, a déclaré :

« Ça peut ressembler à une syphilis, ça peut ressembler à un herpès. Ça donne des ulcères avec de gros ganglions et là, il faut faire un prélèvement et c'est long – avec la COVID tout est long – avant d'avoir les résultats. »

La Santé publique de Montréal devrait faire une annonce à ce sujet aujourd'hui ou demain.

Maladie rare

La variole du singe est extrêmement rare aux États-Unis ou au Canada. Depuis 2003, il n'y a eu que 3 cas confirmés aux États-Unis. Cependant, elle est en augmentation actuellement dans le monde avec 9 cas récents au Royaume-Uni et 5 au Portugal.

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Provenance

Le virus de la variole du singe fait partie de la même famille de virus que la varicelle. Il est très rare de voir la maladie ailleurs qu'en Afrique.

La maladie se transmet de l'animal à l'homme lorsqu'un animal infecté, généralement un primate ou un rongeur, mord ou griffe un humain. Elle peut également se transmettre lors de la préparation de gibier sauvage ou de la chasse aux animaux sauvages.

Lorsqu'une personne est infectée, la maladie peut se propager de diverses manières. Notamment par les fluides corporels et les gouttelettes respiratoires présentes dans l'air, lors d'un contact prolongé en face à face.

Le temps d'incubation est de deux à trois semaines. Quant aux symptômes, ils peuvent tous apparaître en même temps.

Symptômes

Les symptômes de la variole du singe comprennent de la fièvre, des maux de tête, des frissons, des éruptions cutanées, des douleurs musculaires et des lésions similaires à celles causées par la variole. Elle peut être mortelle, surtout chez les jeunes enfants.

Taux de mortalité

Deux souches principales existent : la souche du Congo, qui est plus grave (jusqu'à 10 % de mortalité), et la souche ouest-africaine, dont le taux de mortalité est d'environ 1 %. Cependant, la maladie est en général bénigne.

Il est important de noter qu'aucun traitement n'existe et que la maladie se résorbe généralement d'elle-même.

Source : TMZ.com

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