L'affaire Julien Lacroix: L'entrevue à Tout le monde en parle provoque de vives réactions
PUBLICATION
P. Villeneuve
21 novembre 2022 (12h18)
Hier soir, une entrevue était très attendue à l'émission Tout le monde en parle.
En effet, les journalistes Isabelle Hachey de La Presse et Marie-Ève Tremblay du 98,5 FM, qui ont publié l'enquête sur l'affaire Julien Lacroix, étaient accompagnées par l'ex-conjointe de l'humoriste, Geneviève Morin, ainsi que par la directrice générale du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) de Montréal, Jenny Charest.
L'entrevue a énormément fait réagir sur la toile. La présence de Jenny Charest, qui a été invitée peu de temps avant le tournage, s'est avérée essentielle. On lui doit d'ailleurs l'une des citations de la soirée.
Voici ce qu'elle a mentionné :
« Avant d'écrire sur les réseaux sociaux, soyez accompagné. Si quelqu'un a vécu quelque chose et qu'il ne sait pas quoi faire, allez vers des ressources. »
Tweet malaisant d'Hugo Dumas
Pendant l'entrevue, l'animateur Guy A. Lepage a cité un tweet du chroniqueur culturel à La Presse Hugo Dumas.
Voici le tweet en question :
« Enquête pertinente et troublante des collègues Isabelle Hachey et Marie-Ève Tremblay sur les dérapages de l'affaire Julien Lacroix, dont la vie a été scrappée par du militantisme, de la vengeance et une immense pression populaire. »
Guy A. Lepage a alors demandé aux deux journaliste présentes si leur article avait mal été interprété par M. Dumas. Au lieu de répondre, elles ont préféré garder un silence qui voulait tout dire.
Après l'entrevue, les internautes ont été nombreux à donner leur opinion sur les réseaux sociaux.
Voici quelques commentaires :
« Très bonne idée d'avoir invité une personne du CAVAC autour de la table pour parler du sujet très sensible des violences sexuelles. » – Ruba Ghazal, députée de Mercier à l'Assemblée nationale du Québec et porte-parole de Québec solidaire en matières d'Éducation, de Culture, de Langue française et de Condition féminine.
« Empathique avec le fait que les personnes qui dénoncent se sentent perturbées par la vague de haine qui va trop loin et le fait que ça leur retombe négativement dessus. Mais le fait que les victimes ont ce poids est le problème. Ce n'est pas leurs dénonciations, le problème. »
« Vrai que le mouvement #MeToo peut exagérer à certains moments, mais c'est normal, c'est le retour du balancer. Mais les agressions sont énormes, on ne peut pas se permettre de mettre #MeToo de côté. Le mal-être est bien réel du côté des victimes. »
« Des femmes se questionnent, analysent, regrettent et se demandent quelle est la bonne façon de dénoncer une agression sexuelle. Criss que j'ai hâte qu'autant d'hommes se questionnent, analysent, regrettent et se demandent comment il pourrait y avoir moins d'agressions.
Pour voir ou revoir l'entrevue, c'est ICI.
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Source : Monde de Stars
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