En effet, Shannon Curry, une psychologue clinicienne et médico-légale, avait eu la charge d'évaluer l'actrice Amber Heard durant 12 heures, en décembre 2021.
Hier, au procès, elle a présenté son diagnostic. Mme Curry a révélé deux diagnostics psychiatriques pour Amber Heard : trouble de la personnalité borderline et trouble de la personnalité histrionique.
Conséquences
Shannon Curry a déclaré que le trouble de la personnalité limite représentait une personnalité instable, sensible au rejet, avec peu d'accès à l'autorégulation. C'est une personnalité marquée par « beaucoup de colère, de cruauté envers les personnes moins puissantes, préoccupée par l'image, recherchant l'attention et encline à externaliser le blâme ».
La psychologue a dit que toute personne tentant une relation intime avec une telle personnalité, risque de passer de « l'idolâtrie à la poubelle ».
Elle a également ajouté qu'il était typique des personnalités borderline d'être « agressives en tant que partenaires. Elles font des menaces en utilisant le système juridique, menacent de demander une ordonnance restrictive, prétendant qu'elles sont maltraitées. »
Les avocats d'Amber Heard ont tenté de discréditer le témoignage de cette dernière en disant qu'elle avait été embauchée par la défense de Johnny Depp. Mme Curry a répondu : « Je rapporte des faits scientifiques indépendamment de ce qu'ils nous disent. »
Lors d'un test réalisé au cours de son analyse, la psychologue a rapporté que la comédienne avait « grossièrement exagéré » les symptômes de stress post-traumatique dont elle aurait pu souffrir à la suite de violences conjugales présumées.
Un témoignage qui semble aller du côté de Johnny Depp qui affirme n'avoir jamais frappé son ex-épouse.
Le procès se poursuit.
Source : Voici