Sophie Durocher critique avec véhémence le choix d'Émile Bilodeau
Hier, dans ses stories Instagram, le chanteur Émile Bilodeau a publié un message pour expliquer qu'il se retirait du Festi-Plage de Cap-d'Espoir, le 28 juillet prochain.
En constant que la programmation était entièrement masculine, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le chanteur a publié :
En prenant connaissance de cette annonce de Bilodeau, le festival s'est défendu en répondant :
« En 2020, si vous vous souvenez bien, on avait à notre programmation Marie-Mai et Roxane Bruneau. On a tout fait pour les avoir de nouveau cet été, mais malheureusement les deux artistes ne font pas de tournée de festival l'été prochain. Que peut-on y faire? Et à partir de là, on a complété la programmation avec les artistes qui étaient disponibles ».
Une critique virulente
Dans un article publié ce mardi, la chroniqueuse du Journal de Montréal Sophie Durocher a vivement critiqué cette décision.
Voici des extraits de sa chronique :
« Poser un geste féministe de so-so-solidarité en pleine Journée internationale des droits des femmes, ça rapporte beaucoup de points au bingo woke. Mais Monsieur Bilodeau a eu recours à un argument tellement déconnecté de la réalité qu'il perd une grande partie de sa crédibilité... »
« Premièrement, aux dernières nouvelles, les Cowboys Fringants sont tout sauf "un band de gars". C'est très insultant pour la multi-instrumentiste Marie-Annick Lépine qui est une cowboy aussi essentielle que les autres. Donc Bilodeau joue avec la vérité quand il dit qu'il n'y a que des hommes. »
« Ça aurait été chouette qu'Émile Bilodeau tienne compte des difficultés des organisateurs du festival, qui doivent jongler avec la disponibilité des artistes et des horaires extrêmement compliqués. »
« "Ne pas avoir réussi à trouver des femmes disponibles", ce n'est pas du tout la même chose que "n'inviter que des hommes". Mais bon, la nuance n'est pas toujours au rendez-vous dans les récentes controverses qui ont secoué le milieu culturel québécois. »
« Premièrement, aux dernières nouvelles, les Cowboys Fringants sont tout sauf "un band de gars". C'est très insultant pour la multi-instrumentiste Marie-Annick Lépine qui est une cowboy aussi essentielle que les autres. Donc Bilodeau joue avec la vérité quand il dit qu'il n'y a que des hommes. »
« Ça aurait été chouette qu'Émile Bilodeau tienne compte des difficultés des organisateurs du festival, qui doivent jongler avec la disponibilité des artistes et des horaires extrêmement compliqués. »
« "Ne pas avoir réussi à trouver des femmes disponibles", ce n'est pas du tout la même chose que "n'inviter que des hommes". Mais bon, la nuance n'est pas toujours au rendez-vous dans les récentes controverses qui ont secoué le milieu culturel québécois. »
Vous pouvez lire la chronique complète de Durocher, intitulée Il y a trop d'hommes!, en cliquant -> ICI <-.
Source : Monde de Stars
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