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Un employé se fait congédier pour une raison incongrue!

PUBLICATION
Christianne Larouche
23 novembre 2022  (15h46)
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Peut-on être congédié parce qu'on n'aime pas assez faire la fête?

Il semblerait que oui pour cette entreprise qui a pour politique le « fun & pro ». Cette pratique a généralement pour objectif de tisser des liens avec ses collègues, mais peut parfois mener à divers excès.

Un salarié de la société Cubik Partners a été congédié parce qu'il ne participait pas aux activités sociales de l'entreprise. Selon son employeur, il a « refusé d'accepter la politique de l'entreprise ». Il a été congédié en 2015, quatre ans après son arrivée.

Un arrêté, publié le 9 novembre dernier et repéré par BFM Business, fournit des détails sur ce cas particulier. Le document précise que l'employé a été congédié pour « insuffisance professionnelle » et son refus d'adhérer à la valeur « fun & pro » de l'entreprise.

Le Parisien rapporte que l'employé bafoué s'est tourné vers le tribunal des Prud'hommes pour annuler son congédiement et réclamer 461 406 euros à titre d'indemnités.

Malheureusement, la demande de l'ex-salarié a été rejetée par la cour d'appel en mars 2021. Par contre, la décision a été revue par la Cour de cassation puisque les magistrats ont estimé « qu'il ne pouvait pas être reproché à M.T son absence d'intégration à la valeur "fun & pro" de l'entreprise ».

Toujours selon la Cour, cette culture se traduisait par :

« La nécessaire participation aux séminaires et aux pots de fin de semaine générant fréquemment une alcoolisation excessive encouragée par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d'alcool, et par des pratiques prônées par les associés liant promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages. »

La justice a indiqué que :

« Le reproche adressé au salarié dans la lettre de licenciement de refuser d'accepter la politique de l'entreprise et le partage des valeurs "fun & pro" ne pouvait être considéré comme une violation de sa liberté d'expression, quand le refus de Mr T d'adhérer à ces "valeurs" participait de sa liberté d'opinion et d'expression. »

Par conséquent, la Cour de cassation a annulé une partie de jugement de la cour d'appel. Elle a notamment condamné la société à verser la somme de 3000 euros à son salarié.

Source : demotivateur.fr

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