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La jeune femme poignardée succombe à ses blessures et son conjoint est arrêté

PUBLICATION
Sandrine Quoirez
9 septembre 2022  (16h45)
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C'est jeudi matin qu'une femme avait été poignardée et laissée pour morte alors que son agresseur s'était enfui.

Des témoins avaient parlé de son conjoint violent qu'elle avait quitté alors qu'elle venait d'accoucher.

Les services de police menait alors l'enquête sans donner plus de détails.

Lire l'article ici: Une jeune mère est entre la vie et la mort

Nous savons maintenant que l'agresseur était bel et bien le mari et que ce dernier a poignardé sa femme devant ses trois enfants de 4 ans, 1 an et 2 mois alors qu'elle allait emmener les deux plus grands à la garderie.

La victime, Gisèle Itale Betondi, âgée de 29 ans, a succombé à ses blessures un peu plus tard à l'hôpital.

La mère de famille avait pourtant porté plainte à la police plusieurs fois avant ce drame.

En septembre 2021, Hosea Puhya, son mari, avait été accusé de l'avoir menacée dans un contexte de violence conjugale et en raison d'un bris de condition, il avait purgé une peine de prison et avait été libéré en juin dernier.

La mère de famille, quant à elle, avait quitté le logement familial avec ses enfants pour aller chez une amie et avait contacté une travailleuse sociale.

Mme Gangangte, une proche de la victime est dans l'incompréhension face à ce drame:

«Je ne comprends pas encore comment il a pu savoir où elle avait trouvé refuge»

Car malgré toutes les précautions prises par Gisèle Itale Betondi, son mari l'a retrouvée et poignardée devant ses enfants.

Daniela Gangangte raconte qu'Hosea Puhya était violent:

«C'est son mari qui l'avait parrainée pour qu'elle puisse venir habiter au Canada. Ils sont tous les deux originaires du Cameroun. Dès qu'elle est arrivée, il a commencé à être violent. C'était quelqu'un qui frappait constamment sur elle.»

Et ajoute:

« Après qu'il a été arrêté par la police pour violence conjugale, il n'arrêtait pas de dire qu'il allait la retrouver pour la tuer. »

C'est le huitième féminicide à survenir au Québec en 2022.

Source: ici radio-canada

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