Classée sans suite en 2021, une affaire concernant des plaintes pour viols et agressions sexuelles à l'encontre de Patrick Poivre d'Arvor va pouvoir être relancée malgré que les faits soient couverts par le délai de prescription.
Le journaliste et ex-présentateur vedette de TF1 est visé par une trentaine de plaintes pour agressions sexuelles et viols. Presque tous les faits sont prescrits mais une enquête va pouvoir être ré-ouverte.
Il s'agit de celle concernant les accusations de viols de l'écrivaine Florence Porcel.
Elle a été la première à porter plainte en février 2021 accusant PPDA de l'avoir forcée à avoir un rapport sexuel en 2004 et à lui faire une fellation en 2009.
L'affaire avait été classée sans suite automatiquement car les faits remontaient à 2004 mais l'écrivaine avait de nouveau porté plainte avec constitution de partie civile pour obtenir l'ouverture d'une nouvelle enquête confiée à des juges d'instruction.
Demande acceptée et justifiée avec une jurisprudence de la Cour de cassation de 1981, qui suspendait la prescription pour « sérialité des faits » dans le droit pénal des affaires.
Une avocate, Khadija Azougach, spécialisée dans les violences faites aux femmes, explique pourquoi le motif de "sérialité des faits" a été invoqué:
À noter qu'une seconde enquête est en cours, sept autres femmes ayant témoigné pour des faits similaires. L'ex-vedette de TF1 a toujours nié et évoque des "dénonciations calomnieuses".
Selon l'avocate Khadija Azougach, Patrick Poivre d'Arvor « peut être poursuivi pour les faits antérieurs qui ont été considérés comme prescrits car on considère qu'il y a eu un obstacle pour que l'action publique soit menée à ce moment ».
Affaire à suivre...
Source: msn.com