Cette dernière, qui s'est enlevée la vie à l'âge de 22 ans, souffrait de persistants symptômes de la maladie de Lyme.
Après plusieurs années de consultations médicales, Amélie avait finalement reçu un diagnostic positif de la maladie de Lyme aux États-Unis, en juin dernier.
Tentative de suicide
En entrevue à La Presse, le président du groupe Jean Coutu et père d'Amélie, Alain Champagne, a expliqué que sa fille avait été admise au CHU de Sherbrooke après une tentative de suicide.
Cependant, comme son adresse domiciliaire était à Montréal, l'hôpital ne pouvait pas faire le suivi avec elle. La veille de son rendez-vous au CHUM à Montréal, Amélie s'est enlevée la vie.
Plus tôt dans la semaine, après avoir confié à son frère vouloir mettre fin à ses jours, Amélie Champagne avait rencontré un psychiatre à l'hôpital Douglas. Ce dernier lui a prescrit des pilules pour dormir.
Dans un communiqué, le Bureau du Coroner souligne que l'enquête publique veut éclaircir les circonstances de la mort de la jeune femme :
En plus de cette enquête, le cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a confirmé à La Presse qu'il y aura une enquête indépendante afin de comprendre si le système a négligé les conditions de santé d'Amélie Champagne.
Les chefs politiques se prononcent
Aujourd'hui, dans le cadre de leur campagne électorale respective, des chefs des partis politiques se sont prononcés sur leurs propositions en santé mentale.
Le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a affirmé :
Du côté du premier ministre François Legault, il a offert ses condoléances à la famille Champagne en confirmant qu'il mènera une enquête :
Pour le chef du Parti conservateur, Éric Duhaime, on lui a demandé si sa promesse d'additionner la contribution du privé au système de santé permettrait une prise en charge plus rapide en psychiatrie :
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Source : La Presse